1/ Le doute, ce fidèle compagnon de route

Vous avez commencé à réfléchir à votre reconversion. Peut-être même à tester des choses, à noter vos envies, à envisager un nouveau métier.

Et là, la question débarque sans prévenir :

“Et si je me trompe ?”

C’est la peur la plus fréquente lorsqu’on envisage une reconversion. Mais la bonne nouvelle c’est qu’elle n’a rien d’anormal!
Elle est même utile si on sait la regarder autrement. En effet, elle vous oblige à vous interroger sur vos valeurs:
– le besoin de sens
– le besoin de reconnaissance
– le besoin de sécurité
– le besoin d’équilibre pro/perso.

Ca vous permet de faire un point sur ce que vous avez envie ou du moins sur ce que vous ne voulez plus.
La peur est un signal qui vous pousse à penser à des alternatives, un plan B est toujours le bien venu.

2/ Pourquoi a-t-on peur de mal choisir ?

Changer de voie, ce n’est pas comme changer de série Netflix!
On y met du temps, de l’énergie, parfois de l’argent, souvent un peu de cœur.
Alors oui, forcément, on se dit :

• “Et si je n’étais pas fait·e pour ça finalement ?”

• “Et si je regrettais d’avoir quitté mon job ?”

• “Et si c’était juste une envie passagère ?”

Ces pensées sont légitimes.
Mais elles ne doivent pas devenir des prisons mentales.

Comme expliqué quelques lignes plus tôt, la peur vous permet d’anticiper différentes situations. Vous construisez alors votre reconversion par petits blocs plutôt qu’en une seule décision radicale. C’est une attitude stratégique pas une faiblesse.

3/ Le doute fait partie du processus

Le doute n’est pas le signe que vous faites fausse route mais que vous avancez. En psychologie cognitive, le doute est considéré comme sain et structurant.

Le parcours d’une reconversion n’est pas une ligne droite, mais une route avec des virages, des détours… et parfois, des surprises.
C’est pourquoi il est conseillé de tester, d’interroger, d’écouter les témoignages, de vous former… et d’ajuster en cours de route.

4/ Prenez soin de vous pendant ce processus

Se questionner, c’est fatigant. Se projeter, c’est énergivore. Et se lancer, c’est… intense.

Alors prévoyez aussi des moments de pause, de retour à vous :

• Respiration, méditation, marche

• Écriture de vos ressentis

• Discussions bienveillantes (pas avec ceux qui vous disent “tu rêves trop”)

📒 Ressource utile :
Un journal de bord ou carnet de transition comme Le Journal de ma reconversion (Amazon)pour poser vos ressentis au fil du chemin.

📒 Autre option :
Des apps comme Petit Bambou ou Namatata pour des méditations guidées spéciales “changement de cap”.

👉 Personne ne connaît la fin de l’histoire avant de commencer!